Notre Bois du Roi

Comment ça marche ?
Les bénévoles, le coeur de notre école

Tout récemment, un papa, entrepreneur en menuiserie, sollicité pour de petites
réparations au manège travaille deux heures, puis refuse de facturer.
« C’est ma contribution à la communauté ». Tout travail mérite salaire.
Nous insistons. Rien n’y fait. Merci !
Un commerçant obtient de la maison mère la possibilité de sponsoriser
certaines manifestations locales. Spontanément, il propose 500 € afin
de réussir une belle Saint-Hubert. Merci !
Un dimanche spécial, du matin au soir, plusieurs couples de parents
tiennent gratuitement un comptoir cafeteria. Encore merci !

Toute l’équipe reçoit ces gestes généreux comme le suprême des encouragements. 
Cette solidarité conforte dévouement et énergie. Et cette force permet à notre
école d’équitation de prospérer.

Un autre papa, comptable nous dit un jour ceci : « Comment pratiquez-vous
des prix si bon marché ? Je m’occupe de la comptabilité de plusieurs clubs
de sport et je n’arrive pas à comprendre comment vous faites ! »

Comparons. Louer un terrain de tennis en hiver coûte 10 € de l’heure
par joueur (pas de prof, pas de matériel, aucun frais d’entretien et d’achat
de cheval). Réserver un kart revient à 12.50 € pour 15’ sans enseignant.
Ne parlons pas du golf ou de la voile, des sports de même catégorie pourtant !

Obtenir pendant 75’ (1h 1/4, pas seulement une heure comme partout !) une
monture, son matériel, un moniteur et les installations pour 11,50 € n’est pas
conforme aux contraintes économiques.
En réalité, c’est un petit miracle renouvelé 300 fois par semaine !
Car il ne s’agit pas de canassons, ni de matériel bas de gamme,
ni d’infrastructures minables et presque tous les moniteurs détiennent
au moins le 2e degré. De plus ne bénéficiant d’aucun subside des
pouvoirs publics, nous ne pouvons compter que sur nos ressources propres.

Expliquons. L’ASBL Ecole d’Equitation Bois du Roi dénombre une trentaine
de bénévoles assidus. Tous les moniteurs, ceux qui prennent soin
des chevaux (70 h d’un rude travail à prester par semaine !), ceux qui réparent,
qui nettoient, etc. Ils forment l’équipe citée plus haut. Ils animent l’école,
la font exister. A cela s’ajoute de très nombreux coups de main de la part
des cavaliers ou de leurs parents, comme ceux à l’entame de cet article
ou réguliers telles les menues tâches partagées à la fin de certaines
leçons (nourrir, balayer les allées, etc.).

Grâce à cet état d’esprit et à toutes ces formidables personnes,
nous possédons peut-être, comme l’affirme un des principaux dirigeants
de la fédération, la meilleure école d’équitation de Wallonie et de Bruxelles.

Michel Lequarré